Alors que des escargots mal-aimés sèment la terreur dans les campagnes, que la grippe A (H1NI) et une apocalypse prédite par les Mayas menacent la survivance de l'humanité, l'alter ego de Moutier tient un journal. Il y raconte que la mononucléose lui fait imaginer des festins là où il n'y en a pas. Qu'il prend au milieu des sapins une fille au nom de fleur sauvage.
La critique a salué le naturel de M.-O. Moutier, son art de concilier réalisme et baroque, son originalité et son authenticité. Dans "ce matin" un jeune homme qui vient de se séparer de sa petite amie, imagine quel genre de paternité il aurait vécu. Le récit est caractéristique de la manière de l'auteur, très à l'aise dans "les petites histoires urbaines", les "contes philosophiques sans prétention" (S. Houde), et capable de s'autopsier l'âme avec une "tragique légèreté" (S. H.).
Les trois modes de conservation des viandes marque le début d'un nouveau cycle d'écriture pour Maxime-Olivier Moutier. Véritable symphonie polyphonique, ce roman est une exploration de la vie domestique, un éloge de la paternité, un livre nécessaire pour la vie à deux. Maxime-Olivier Moutier nous offre un point de vue masculin sur l'amour, les femmes et les énormes fissures qui nous séparent parfois.